Jean-Paul Huchon : mon projet pour l'Ile-de-France, une région qui protège et une région qui avance

Ci dessous le discours de présentation du projet de Jean Paul Huchon pour l’Ile-de-France – lundi 1er février. C’est long mais tres interressant pour se positionner clairement pour un vote utile des le premier tour et conserver la région à gauche, seul bouclier social dans un pays gouverner par la droite.

Le projet que je porte est le fruit d’un travail collectif, d’une gauche rassemblée, d’experts, d’associations, de déplacements sur le terrain : cette région est riche d’idées, de vie, de possibles. Je revendique notre projet comme le fruit de notre identité collective.

Face à une droite qui divise et agit pour son seul clan, je veux rassembler et permettre la réalisation des projets de chacun. J’ai voulu la Région du bouclier social, une Région qui protège, une Région qui avance. Chacun, quels que soient son histoire et son projet, doit se sentir utile et respecté.

Nous devons, pour protéger les Franciliens et libérer les forces vives de l’innovation et de la croissance, traiter ensemble trois exigences : la justice sociale, l’impératif écologique et l’ambition économique.

C’est le sens de notre programme : l’ambition, la cohérence, la solidité, le réalisme des mesures que je vais vous présenter.

1 – JUSTICE SOCIALE

Question : « Que peut faire la Région pour plus de justice sociale en Ile-de-France ? »

« La Région peut agir pour plus de justice sociale. Elle a déjà beaucoup fait, elle doit aller de l’avant. Nous voulons accompagner les jeunes, investir massivement dans une santé publique démantelée par le gouvernement, proposer un pacte logement et donner toute leur place aux personnes en situation de handicap et à nos anciens. »

1.1 – Jeunesse

La jeunesse est l’avenir de notre Région. Nous devons lui donner les moyens d’accéder à l’autonomie, à l’emploi, au logement. Pour cette raison, nous mettrons en oeuvre un parcours d’autonomie pour les jeunes Francilie ns. Ce parcours, ce sera :

•un libre accès à des soins de qualité. Nous offrirons à chaque jeune une aide pour le financement de sa mutuelle santé. Nous avons déjà engagé les discussions nécessaires avec les organismes mutualistes.

•un accès au logement. Nous mettrons en place un système de caution solidaire qui servira à garantir le paiement du loyer et la caution exigée à l’entrée dans le logement.

•nous créerons 20.000 logements pour étudiants et jeunes travailleurs.

•ce parcours, ce sera enfin une mobilité accrue.

Nous étendrons le bénéfice de la carte Imagin’R à tous les jeunes non salariés de moins de 26 ans. Je rappelle que la carte Imagin’R, c’est 50% de réduction dans les transports et de nombreux avantages quotidiens. En outre, les transports seront gratuits pour les jeunes en insertion, jusqu’à ce qu’ils trouvent un emploi. Mais je développerai un peu plus tard mes propositions pour l’emploi et la formation.

1.2 – Santé

J’en ai dit un mot à l’instant à propos des jeunes. La santé est aussi un enjeu majeur pour tous les Franciliens.

Le service public de la santé est démantelé par ce gouvernement. Les suppressions de postes à l’AP-HP, la hausse du forfait hospitalier, les fermetures de centre IVG sont autant de signes d’une volonté de privatiser la santé au détriment des plus modestes.

Cela, je ne l’accepte pas. La santé des Franciliens constituera une priorité de notre mandature et j’y consacrerai un milliard d’euros sur six ans :

•Je proposerai une aide à l’installation de jeunes médecins partout où ils manquent ;

•Je financerai les regroupements de médecins dans des maisons de la santé ;

•Je financerai un grand plan de rénovation des urgences. Ce plan de rénovation massive couvrira les lieux de soins et d’accueil, ainsi que les SAMU franciliens ;

•Je mettrai en oeuvre un Pass contraception pour les jeunes. Ce Pass leur permettra d’accéder à une consultation médicale gratuite, à tous les modes de contraception et si nécessaire, à des analyses médicales.

1.3 – Logement

La justice sociale, c’est bien sûr garantir le droit à un logement décent. Pour sortir de la crise du logement, il faut construire au moins 60.000 nouveaux logements par an. Construire plus c’est mobiliser les pouvoirs publics comme les acteurs privés. C’est pourquoi je propose un Pacte régional pour le Logement.

Son premier volet s’adressera aux maires bâtisseurs pour atteindre l’objectif régional de 30% de logements sociaux. Son principe est simple : plus l’effort de construction sera élevé, plus la Région financera d’équipements publics dans la commune concernée.

2ème volet : lutter contre la spéculation. La Région mettra gratuitement à disposition des bailleurs des terrains pour la construction de logements sociaux, au travers de son Etablissement public foncier, qui devra réunir tous les départements.

3ème volet : la Région soutiendra les propriétaires qui acceptent des locataires aux revenus modestes. A l’image de l’expérience exemplaire de la mairie de Paris, « Louez solidaire ». Pour les personnes sans-abri, la Région financera 3.000 nouvelles places en hébergement d’urgence.

1.4 – Handicap et personnes âgées

Ma vision d’une Région qui protège, c’est aussi une Région qui prend en charge ceux que la vie n’a pas épargnés, ceux qu’elle a meurtris ou bien qui arrivent à un âge où la question de leur autonomie se pose. Je ne conçois pas notre action sans poser des actes forts pour les personnes en situation de handicap et pour les anciens.

J’entends donc :

•atteindre 60.000 places en structures spécialisées pour les personnes en situation de handicap ou de très grande dépendance ;

•lancer l’agenda 22 de la Région qui affirmera la place des personnes en situation de handicap dans tous les secteurs de notre action (transports, lycées, formation professionnelle, etc.) ;

•mettre en oeuvre des aides aux personnes pour équiper et adapter les logements de nos anciens ;

•financer un plan de prévention et de lutte contre la maladie d’Alzheimer.

Région solidaire, première région d’Europe, l’Ile-de-France a aussi de formidables atouts pour être plus compétitive, plus attractive, et donc pour créer de l’emploi.

2 – EMPLOI ET INNOVATION


Question : « Demain, quels leviers peut actionner la Région pour le développement de l’Ile-de-France ? »

2.1 – Formation

L’avenir de notre économie, c’est la qualification de nos salariés. Notre richesse, notre plus value, ce qui nous installe dans la compétition internationale, c’est cela : le très haut niveau de qualification de nos cadres, de nos salariés, de nos employés et de nos ouvriers.

En dix ans, nous avons construit ou rénové 253 lycées. Nous avons porté le nombre de jeunes en alternance à presque 100.000 par an. La semaine dernière, j’installais Lilie, l’Espace numérique de travail pour les lycéens, leurs parents et les professeurs, qui sera étendu en trois ans aux 471 lycées de la Région.

Allons encore plus loin : pour soutenir la formation initiale, nous concentrerons nos efforts sur la lutte contre le décrochage scolaire dans les lycées et dans les premiers cycles universitaires. Nous développerons l’apprentissage et l’accès aux contrats de professionnalisation pour les jeunes et les adultes sans qualification.

La bourse des contrats d’apprentissage, créée en 2009, sera élargie à une bourse régionale pour l’alternance afin de mettre en contact les employeurs et les jeunes en alternance.

Ainsi, à la fin du mandat, nous formerons 150.000 jeunes par an en alternance. Je doublerai le nombre de places offertes dans les Écoles de la 2ème chance, dont nous sommes le principal financeur. Je renforcerai le dispositif AVENIR Jeunes qui offre 20.000 places de formation pour les
jeunes en insertion professionnelle.Je mettrai en place dans chaque département un bureau unique d’orientation professionnelle et de formation tout au long de la vie.

Et nous installerons le très haut débit dans tous les lycées et les CFA. Le TRES HAUT DEBIT car, contrairement à ce que disent certains, aujourd’hui déjà, 99,9% de la Région est connectée au haut débit.

2.2 – Appui aux entreprises pour la création d’emplois

Le développement économique de notre Région – risquons sans honte le mot « croissance » – est essentiel pour les Franciliennes et les Franciliens. Il faut créer les emplois de demain et donc donner la priorité à l’Université et à la Recherche et à notre réseau de PME.

C’est pourquoi, je propose :

•de consacrer 250 millions d’euros aux fonds d’investissements régionaux ;

•de créer, pour les PME, un guichet unique qui simplifie l’accès aux aides;

•de signer, notamment pour les TPE, une charte, un « small business act » leur permettant d’accéder à la commande publique, à l’export, aux brevets, à la gestion des ressources humaines ;

•de doubler le nombre de couveuses, de pépinières et d’incubateurs d’entreprises sur notre territoire ;

•d’amplifier notre politique en faveur de l’économie sociale et solidaire, vivier d’emplois pour demain. Nous ouvrirons nos dispositifs destinés aux PME innovantes à ces entreprises ;

•de participer au capital de certaines entreprises soit stratégiques, soit en difficulté passagère. Ces interventions seront réservées aux entreprises écologiquement et socialement responsables.

C’est d’ailleurs pourquoi nous avons l’intention de créer un label Haute qualité sociale (HQS). Sur le modèle de la Haute qualité environnementale (HQE), ce label intègrera des critères sociaux (santé, égalité, sécurité, dialogue social, non discrimination) dans les projets financés par la Région.

J’ai une autre préoccupation : 165.000 entreprises vont changer de main dans les 10 prochaines années. Pour y répondre, je créerai un fonds régional pour la transmission et la reprise d’entreprise en favorisant la reprise par les salariés.

L’emploi de demain, c’est aussi l’innovation, l’université et la recherche. Nous avons engagé un effort massif, via le contrat de projet Etat/Région, en faveur de la recherche. Nous le poursuivrons jusqu’en 2013.

En outre, nous nous engageons pour l’avenir avec l’installation d’une cité numérique à vocation mondiale, un soutien aux jeunes scientifiques et aux postdoctorants.

Bien évidemment, nous renouvellerons notre programme d’emplois-tremplins, avec l’engagement de 10.000 nouveaux emplois dans les associations et les structures d’insertion par l’économie.

Mais une Ile-de-France dynamique et attractive ne peut pas se passer d’un réseau de transports moderne.

3 – TRANSPORTS

Question : « Comment la Région peut-elle se doter d’un réseau de transport conforme aux attentes des usagers et digne d’une grande métropole mondiale? »

3.1 – Offre de transports

C’est pourquoi, je mets le développement des transports au coeur de mon projet. Il y a trois ans, en prenant la tête du STIF, j’ai engagé une révolution des transports. J’entends la poursuivre.

Notre bilan parle de lui-même : Nous avons commencé à rattraper ces 30 ans de retard du fait du sous-investissement de l’Etat.

En trois ans, nous avons plus investi que l’Etat en trente ans : 9 tramways en service ou en chantier, 5 prolongations de lignes de métro réalisées ou en cours, 172 rames du Francilien commandées, création duréseau Mobilien, 150 lignes de bus…

Les franciliens ont des besoins précis et exprimés :

Premier besoin : ne plus passer par Paris pour aller de banlieue à banlieue. C’est Arc Express, projet au coeur du Plan de mobilisation voté et financé par – toutes – les collectivités franciliennes. Ce sera un gain de temps pour ceux qui travaillent ou étudient loin de leur domicile.

Deuxième besoin : arriver à l’heure. Je propose donc de poursuivre le renouvellement des trains et des RER. Le matériel est commandé et commencera à arriver d’ici la fin de l’année.

Troisième besoin : être informé. Je généraliserai, avec le STIF et les entreprises de transports, le système d’information en temps réel des usagers afin que chacun sache précisément quand son train, son bus, son métro ou son RER arrivera, en utilisant tous les supports : panneaux électroniques, portables, Internet…

Pour ceux qui travaillent en horaires décalés, et ils sont très nombreux en Ile-de-France, je renforcerai les services de bus Noctilien et avancerai les horaires de transport du matin. 5 heures du matin, ce n’est pas assez tôt pour certains bassins d’emplois.

Pour ceux qui vivent dans des zones peu urbanisées et peinent à se déplacer, nous renforcerons le transport à la demande, en particulier aux heures creuses ou la nuit.

Pour les jeunes et pour préserver l’attractivité de la Région capitale, les transports en commun (métros et RER) seront assurés toute la nuit du samedi au dimanche.

3.2 – Tarification

Je n’esquiverai pas devant vous, aujourd’hui, le débat sur la tarification. J’assume une philosophie différente de mes concurrents.

Je dis qu’il faut, en Ile-de-France, d’abord et avant tout des transports de qualité. Ce que veulent les Franciliens, c’est arriver à l’heure, sans fatigue et sans stress. Ce qu’ils veulent, c’est gagner du temps, du temps pour travailler et du temps pour vivre.

Cela a un coût. Un coût pour les Franciliens et aussi un coût pour les entreprises. Une tarification unique, c’est se priver d’au moins 600 millions d’euros de recettes vitales pour rénover les transports.

Je suis socialiste. Comme tel, je ne crois pas que tous doivent être traités également quels que soient leur revenus. Je ne pense pas que celui qui est au RSA doive payer le même prix ses transports qu’un cadre. Je pense qu’il faut aider les plus modestes et opter pour une tarification sociale. Et je continuerai sur cette voie.

Je vous le rappelle, pour les jeunes, la carte Imagin’R sera étendue à tous les moins de 26 ans non salariés, et, pour ceux qui sont en insertion, les transportsseront gratuits durant toute la durée de leur recherche d’emploi.

Pour tous, je permettrai la libre utilisation du pass Navigo les week-ends et jours fériés sur toute l’Ile de France, quel que soit leur abonnement de semaine. C’est-à-dire le dézonage auquel donne déjà droit la carte Imagin’R.

Enfin, le ticket T+ (qui permet de prendre plusieurs modes de transports) sera élargi au métro. Avec un ticket T+, on pourra prendre le bus, le tramway et le métro durant 1 heure 30.

4 – TRANSITION ECOLOGIQUE

Question: « Comment réussir la transition écologique en Ile-de-France ? »

Déjà, je veux rappeler que la question des transports collectifs est une des réponses essentielles à la question de savoir comment réussir la transition écologique de l’Ile-de-France. J’ai l’intime conviction que des transports collectifs modernes et réguliers sillonnant l’Ile-de-France sont le meilleur moyen de lutter contre le réchauffement climatique.

Avec la gauche, avec les Verts, nous avons fait de l’Ile-de-France la première Eco-Région d’Europe. Aujourd’hui, il nous faut aller plus loin, et réaliser la transition écologique.

4.1 – L’écologie sociale

Pour moi, l’écologie n’est pas un luxe réservé à ceux qui en ont les moyens. Vivre dans un environnement durable est un droit pour tous. Je veux promouvoir une écologie sociale, une écologie du quotidien, afin de donner les moyens à chacun d’adapt
er ses modes de vie et de consommation.

Les territoires les plus défavorisés sont aussi ceux qui cumulent le plus de handicaps environnementaux. C’est pourquoi nous établirons la carte de ces territoires écologiquement prioritaires avec les collectivités locales et les associations.

Mon objectif est de faire de chaque Francilien un acteur de son environnement. Aussi, je souhaite constituer une équipe régionale d’éco-compagnons qui iront à la rencontre des Franciliens et des entreprises. Ces 500 professionnels spécifiquement formés, iront à la rencontre des Franciliens pour établir, à leur demande et avec eux, un diagnostic de leurs gestes quotidiens et leur apprendre à mieux se chauffer, moins polluer, vivre plus sainement et faire des économies d’énergie.

Afin que chacun puisse accéder à une alimentation de qualité, nous encouragerons la production et la distribution de produits bio ou issus du commerce équitable sur l’ensemble de nos territoires, en particulier dans les plus défavorisés

Nous mettrons en oeuvre un plan régional d’isolation thermique et phonique des logements sociaux et réaliserons 20 nouveaux éco-quartiers.

Enfin, je propose d’étendre à toute l’Ile-de-France, l’offre de véhicules électriques en libre service à l’image d’Autolib. Nous participerons à la réalisation d’un réseau francilien de bornes de rechargement des batteries.

4.2 – Croissance écologique

Pour moi, l’écologie constitue aussi un formidable gisement d’emplois. Je fais le choix de soutenir une croissance qui conjugue impératif écologique et ambition économique.

Je propose donc un plan de mobilisation en faveur d’une éco-croissance qu’il faut accompagner. C’est dans ces secteurs innovants que nous trouverons, demain, l’emploi des Franciliens.

Nous aiderons les entreprises à réduire leur empreinte carbone, et à développer la production d’énergies renouvelables. Nous financerons, spécifiquement, un plan pour la filière bois. Nous mettrons en oeuvre dès cette année notre plan climat-énergie régional pour repérer les sources de gaz à effet de serre et fixer collectivement des objectifs de réduction contraignants.

Enfin, pour encourager l’innovation et le développement, nous lancerons des partenariats de développement durable avec des entreprises pilotes en matière d’éco-conception des produits, de transports propres, d’énergies renouvelables et de traitement des déchets.

Vous l’aurez compris, je ne conçois le développement de notre région qu’au travers d’une alliance étroite entre les exigences sociales, économiques et écologiques. C’est à ce prix, je le crois, que nous vivrons mieux ensemble.

5 – VIVRE ENSEMBLE

Question: « Comment vivre ensemble, sans heurts, et nous enrichir de nos différences ? »

Je ne supporte pas cette droite qui divise. Je ne supporte pas ces faux débats qui dressent les Français les uns contre les autres. Je ne tolère aucune forme de racisme ou de discriminations, d’où qu’elles viennent. L’Ile-de-France que je connais, et que je défends, est métissée, généreuse et ouverte.

5.1 – Solidarités – Vie des quartiers

Le maître mot, c’est celui de solidarité : faire vivre les solidarités, promouvoir les initiatives pour que nos villes soient des lieux de vie et d’échange.

Ainsi, nous créerons 7.000 nouvelles places de crèche, pour répondre aux difficultés que connaissent de nombreuses familles franciliennes pour faire garder leurs enfants.

Nous mettrons en place des médiateurs régionaux de l’endettement pour aider ceux de nos concitoyens qui ne peuvent couvrir leurs dépenses, faute de revenus suffisants et aussi des médiateurs du logement pour aider les locataires en difficulté avec les bailleurs.

Nos quartiers sont des lieux de réussite. Nous mettrons en oeuvre une action spécifique de promotion des jeunes entrepreneurs qui y travaillent, via l’école régionale des projets.

Nous créerons un système de micro-crédit pour permettre le développement de l’initiative individuelle. Nous ouvrirons 100 espaces publics numériques de proximité.

600.000 Franciliens sont originaires des collectivités d’Outre-Mer. Avec eux et pour eux, nous bâtirons la Maison des Iles de France.

En réaction à ceux qui instrumentalisent la peur de l’autre, nous ferons du 23 mai, journée dédiée à la mémoire de l’esclavage, une journée francilienne de lutte contre le racisme.

Au coeur de notre solidarité collective, les associations jouent un rôle majeur. Nous doublerons le Fonds régional de développement de la vie associative pour mieux les aider à tisser le lien social qui nous unit.

5.2 – Culture

Le lien social passe d’ abord par la culture. La culture, c’est aussi une façon d’accepter l’autre, ses différences, ses richesses.

Notre Région a développé une politique importante de soutien aux professions du spectacle. Mais aussi pour le livre, la lecture et les arts plastiques. Elle la poursuivra.

Aujourd’hui, nous voulons développer les pratiques amateurs et en finir avec les déserts culturels de l’Ile-de-France.Nous mettrons en place un Schéma de développement culturel des territoires qui nous permettra d’identifier des pôles régionaux de création sur lesquels nous concentrerons nos crédits.

Nous lancerons une politique de soutien aux Arts de la rue et du cirque et aux musiques actuelles. Pour parfaire notre politique du cinéma, nous mettrons en place une aide à l’écriture de scénarii.

Et pour tous les Franciliens, nous créerons un Pass culturel régional, qui permettra l’inscription dans les écoles d’art, et la fréquentation des spectacles et manifestations soutenus par la Région.

5.3 – Sports, tourisme

J’ai la conviction que le sport et les loisirs sont essentiels au renforcement du lien social.

Aussi, nous financerons la rénovation en synthétique des terrains de football et derugby. Nous financerons tout équipement sportif qui sera mis aussi à la dispositionde nos lycéens et créerons une Maison du sport francilienne.

150 jardins partagés seront implantés en zone urbaine, nous doublerons l’aide aux départs en vacances pour les plus modestes et lancerons un programme d’hébergement insolite dans nos bases de loisirs, dont je rappelle qu’elles sont au nombre de 11, bientôt de 12.

CONCLUSION :

Ce projet ambitieux, cohérent, solide, réaliste, j’entends le mettre en oeuvre. Encore faut-il espérer que la réforme territoriale du gouvernement ne se traduise pas par une amputation de nos compétences et de nos moyens.

Cette réforme, je lacombattrai, comme je combats le projet de loi inacceptable sur le Grand-Paris.

Ce projet, j’entends le mettre en oeuvre avec une méthode qui privilégie coopération et partenariat. Comme je l’ai fait dans les contrats particuliers signés par la Région avec tous les départements franciliens. La démocratie, ce n’est pas un gros mot, la concertation non plus. C’est pour cette raison que j’instaurerai un droit de pétition régionale pour les Franciliens.

Ce projet, c’est le mien. Je suis fier de l’Ile-de-France qu’il défend et qu’il promeut. C’est une Ile-de-France pour tous où chacun peut s’épanouir. Nous sommes une grande Région, une région d’accueil, une terre métissée. Mon projet est à cette image, comme nos listes : solidaire, ouvert et ambitieux.

Ce projet, c’est celui de tous les candidats, de mes partenaires, d’une gauche qui croit qu’un autre avenir est possible, de femmes et d’hommes qui refusent la politique de ce gouvernement et le disent.

Ce projet, c’est celui d’une Région qui protège, d’une Région qui avance.

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