Succes du concert droit de vote 2014 à la Bastille le 23 mai

581679_329599700505362_1280358826_nPlus de 10 000 personnes, malgré des conditions climatiques difficiles, se sont rassemblées jeudi 23 mai place de la Bastille pour réclamer le droit de vote de tous les résidents aux élections municipales à l’occasion du concert coorganisé par le Collectif DDV2014 et l’Unef.

Bravo à l’Unef pour son engagement et à ses nombreux militant(e)s présent(e)s.

J’ai eu l’honneur de faire partie des 4 orateurs du Collectif , pour moi au nom de la LDH, Mohamed Ben Saïd (Votation Citoyenne), Cindy Leoni (SOS Racisme) et Dominique Adenot (maire de Champigny, président de l’Anecr – membre du Collectif).

Ci dessous le texte de nos prises de parole et quelques photos.

Nous avons pu porter la parole du Collectif dans une ambiance chaude et festive et annoncer les chiffres du sondage Louis Harris de cette semaine : 54 %  sont favorables au droit de vote des étrangers !

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Concert gratuit pour le droit de vote des étrangers, Jeudi 23 mai, place de la Bastille

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Concert gratuit le jeudi 23 mai, place de la Bastille, à 17h, en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales.

avec la présence de : Tiken Jah Fakoly, Neg’Marrons, Passi, HK et les Saltimbanks, William Balde, Magga, Rost, Arno Santamaria, ainsi que du stand up, des humoristes et l’intervention de personnalités,

dans le cadre de la campagne « Droit de vote 2014 »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tribune Nanterre Info Mai 2013- Droit de vote des étrangers

 

nantere infoVoilà plus de 30 ans que cela dure, au gré des calendriers électoraux le droit de vote des étrangers revient comme une promesse de campagne qui a du mal à se concrétiser.

Les tentatives de faire évoluer le code électoral ont été enterrées les unes après les autres  considérant que l’opinion n’était pas prête.

 

La donne est aujourd’hui différente 61 % des français y seraient désormais favorables.

Sur ce sujet François hollande lors de la dernière campagne présidentielle s’est clairement positionné «J’accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis 5 ans ».

 

Alors que 16 pays européens et nombre de pays dans le monde ont déjà adopté ce droit, nous n’avons pas le droit d’échouer si prés du but !

 

Aussi, nous devons exhorter nos parlementaires, en ce temps de crise qui exacerbe l’intolérance et les positions extrémistes, à examiner cette question avec du courage politique, à mobiliser largement pour obtenir une majorité des 3/5 éme du parlement réuni en congrès.

 

Nous demandons aux députés de droite et du centre d’oser, comme d’autres ont osé avant eux sur des sujets tout aussi symboliques et porteurs de sens. Nous leur demandons de mettre de coté les clivages politiques et les affrontements partisans  pour donner corps à cette promesse républicaine.

 

Pourquoi les étrangers qui vivent en situation régulière qui travaillent qui payent des impôts, qui participent à la vie culturelle, associative et économique de notre pays, qui élèvent leurs enfants dans les valeurs républicaines n’auraient ils pas le droit de prendre part à la vie locale en obtenant le droit de vote ?

 

Mais pour cela il faut tout d’abord  déconstruire les uns après les autres les  arguments véhiculés par les détracteurs :

 

Accorder le droit de vote aux élections locales ne favorise pas le communautarisme. C’est un moyen de lutter contre le repli identitaire, c’est contribuer à la cohésion sociale et développer le vivre ensemble. 

 

Accorder le droit de vote aux élections locales n’affaiblie pas la nationalité française. Donner accès à cette pratique démocratique sans prendre la nationalité française comme nous l’avons fait pour les ressortissants européens, c’est permettre de faire un premier pas dans la communauté nationale.

 

Accorder le droit aux élections locales ne met pas en péril la souveraineté nationale .Comme les ressortissants de la communauté européenne, leur éligibilité dans des conseils municipaux ne leur permettront pas d’être Maire, ni adjoint au maire ni d’élire les sénateurs.

 

Enfin, ne nous laissons pas déstabiliser par de faux procès. Faire avancer des sujets sociétaux, ne signifie pas qu’on laisse pour compte les dossiers prioritaires tels que la lutte contre le chômage ou la relance économique de notre pays.

 

Les élus socialistes que nous sommes ne veulent lâcher sur rien. Nous serons sur tous les fronts exigeants à vos cotés, nationalement pour défendre les droits et les libertés de chaque Nanterrien mais également quotidiennement pour résoudre les difficultés que vous rencontrez face à la crise.