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Inauguration du Jardin de l’espoir au CASH de Nanterre

Vous trouverz ici mon intervention lors de l’inauguration du Jardin de l’espoir au CASH de Nanterre , le 4 octobre 2016

Madame la Directrice,

Mesdames et Messieurs, chers amis,

Le Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers de Nanterre a été fortement ébranlé par la décision de l’Agence Régionale de Santé d’Ile-de-France de mettre fin à l’activité du service chirurgie au sein de cet établissement.

Cette décision a été prise en dépit des promesses qui avaient été faites, et du projet d’établissement construit autour du maintien de cette activité. Elle a été prise , sans tenir compte de l’avis et des attentes de la ville de Nanterre, sans avoir entendu la mobilisation citoyenne qui s’est exprimée à plusieurs reprises, et tout récemment encore à travers les deux nuits « Hôpital debout ».

Malgré cela, l’équipe municipale poursuit son action pour que notre ville continue d’avoir sur son territoire un hôpital digne de ce nom. La forte implication de la ville dans la réalisation de ce jardin de l’espoir s’inscrit dans cette démarche. Notre présence à cette inauguration témoigne de l’attachement de Nanterre, de son maire, de ses élus, à notre hôpital.

Aujourd’hui, néanmoins, le CASH est toujours un hôpital avec un service d’urgence, une maternité, un plateau d’examen ambulatoire de jour, des services de cardiologie, diabétologie, de médecine interne et d’endoscopie, un centre ambulatoire de prise en charge des maladies chroniques, un service d’imagerie, un laboratoire d’analyse médicale, et trois vacations d’orthopédie

Cette offre de soins doit être préservée, ce qui n’est pas gagné d’avance. C’est pourquoi nous continuerons d’agir pour que la ville-préfecture des Hauts-de-Seine dispose d’un hôpital en mesure de répondre aux besoins de sa population.

A plus long terme, ce combat pour l’hôpital passe par sa restructuration.

D’une part en regroupant les activités du CASH afin de rendre cet établissement plus fonctionnel pour ceux qui y travaillent et ceux qui y sont accueillis,

D’autre part en l’ouvrant sur le quartier, en améliorant ses abords, en le rendant plus attractif.

C’est à ce projet urbain indispensable pour relancer l’hôpital que travaillent actuellement la société d’aménagement de la ville de Nanterre, les services de la ville, en étroite concertation avec la direction du CASH.

Mais sans tambour ni trompette, modestement, à son échelle, ce jardin de l’espoir permet d’anticiper cette ouverture au quartier en faisant entrer la ville dans le CASH.

La Régie de quartier et les associations du Petit-Nanterre se sont en effet spontanément emparées de ce projet, imaginant de futurs partenariats.

Demain, je l’espère, les écoliers du Petit-Nanterre viendront visiter ce jardin et rencontrer ceux qui y travaillent.

Mais le réaménagement du CASH, vital pour son avenir, s’il est porté par la ville de Nanterre, ne se fera pas sans l’implication, notamment financière, des autres acteurs de ce dossier. Je pense en particulier à l’Agence régionale de santé, et à la ville de Paris qui, si elle n’est plus propriétaire des terrains du CASH, garde néanmoins son mot à dire sur leur destination.

Mais ces institutions sont souvent lentes à réagir. Rien ne serait pire que de laisser la direction de l’hôpital se dépatouiller avec un environnement et des bâtiments inadaptés.

C’est pourquoi nous restons vigilants et mobilisés, afin que chacun prenne ses responsabilités.

Je vous remercie.

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